Une porte en fer au sommet du phare, non verrouillée, permet d'accéder à ce lieu. C'est presque un placard. 20M² de poussière, d'objets pour assurer la maintenance et le lavage du lieu. Pourtant, un seul coup d’œil vous confirme que personne ne fait plus le ménage, ici, et depuis bien longtemps.
Un petit lit est appuyé contre un mur. Sur la table, une lanterne éteintes, des bougies, des tournevis et d'autres objets métalliques dont vous ignorez l'usage.
Les planches de bois grincent sous le poids de votre nouveau corps. Se déplacer se révèle plus difficile que prévu, plus laborieux aussi, mais voilà une expérience étrange et grisante.

Il n'y a pas de fenêtre dans ce lieu presque oppressant.

Des cadavres de souris et quelques cafards se trouvent dans ce lieu.

La porte s'est ouverte. La porte s'est ouverte ?!
Une clameur monte chez les cafards. Liberté !!

Il est temps d'envahir le lieu et d'assurer la domination des insectes.

Nous avons coulés le long des murs, du plancher et des cadavres de souris pour sortir de la zone de maintenance et nous balader à notre aise dans le phare. Voilà un droit qui nous revient... De droit.

YeeeeHaaaa

je fais un rapide tour des lieux quelques objets utiles pour un corps humain
donc sans importance dans l'immédiat vu mon vaisseau actuel .

Je tombe sur le cadavre d'une souris un moyen de transport surement plus pratique pour s'évader de ce lieu, je tente dans prendre possession.

[Venant du sommet du phare]

Venant de la lumière, je plonge dans la pénombre.
Difficile de distinguer les lieux, Mais cette chose que j'occupe, ce cafard, dispose d'autres sens que la vue. La vibration du sol sous les pattes frénétiques, les deux grandes antennes qui palpent l'espace.

Je sais ce que je cherche, la seule chose qui m'intéresse ici. Une autre enveloppe. Je parcours la pièce en tous sens et tout ce que je trouve, c'est plusieurs petits corps velus, inanimés. Déjà plus complexes, mais toujours petits, loin en tout cas de ce que je convoitais et qu'on m'a pris avant que je puisse seulement en prendre possession.

Très bien, puisqu'il faut se contenter de ça...

Un de mes semblables lui aussi revêtu d'un cafard est en train de chercher comment entrer dans l'un des petits corps à fourrure sombre. Très bien. Je m'en choisis un autre, à l'écart, et je m'y attaque.

Chacun la sienne.

Pas question de partager. Encore moins partager un de ces minuscules.

[en attente des pass pour les comptes des souris ^^]

[by Nox]

... Ah.

C'est très différent.
L'enveloppe est petite ici aussi, mais nettement moins rudimentaire. Et toute modeste qu'elle soit, cette petite chose à fourrure grise, elle pensait. Des pensées fugaces, primitives, nourriture, chaleur, peur, envie, protection. Mais ce sont des pensées.
Et une connaissance...

Cette petite bête est Souris.
Souris est un bien meilleur véhicule que Cafard, car Souris connaît des chemins que Cafard n'avait pas assez d'intelligence pour retenir...

Mais Souris est fragile, et le sait.
Le froid, la faim, les prédateurs...

Mieux vaudrait veiller à repérer les cafards partout où j'irai, eux ou les autres de leur sorte, bien plus résistants que les souris. Ils feront de bon refuges...

Bien !
Et maintenant ?

Un monde d'odeurs s'ouvre devant moi, de vibrations, de sons. Toutes ces choses que Cafard ne percevait pas, ou alors très différemment. Les sens de Souris sont bien plus développés. Sa petite intelligence aussi. Encore infiniment trop minuscule pour que je m'y sente à mon aise, mais c'est un progrès, un réel progrès.

J'examine les lieux, des yeux, des oreilles, du bout du nez.
Sortir d'ici, trouver une enveloppe digne de mes attentes. Actuellement c'est mon objectif, ma seule et unique préoccupation. Allons, Souris. Dis-moi comment sortir d'ici...

Me voila dans ce corps un peu faisandé la vision s'affine plus précise et le vaisseau est plus agile, plus rapide.

Je ramasse le cafard que j'occupais, entre mes dents, en guise de plan de secours, le pinçant suffisamment pour le transporter sans l'abimer.

Je m'enfuis maintenant je suis prêt à quitter les lieux.

Votre museau minuscule hume les traces du passé et renifle les effluves des souris d'hier. Il suffit de suivre le chemin des odeurs pour trouver de petits passages dans les murs, des trous dans les briques et le mortier, tout juste assez grand pour y faufiler votre corps fragile et poilu et déboucher à l'extérieur.

Mais il faut mieux descendre les escaliers pour se trouver au niveau du sol car votre corps de souris ne sait malheureusement pas voler. Ah, si seulement vous étiez chauve. La chute capillaire a parfois du bon.

(Wendy)


Le vieux croulant fini par se remettre sur ses jambes, et je ne suis pas sure d'être entièrement responsable du mouvement, mais qu'importe. Il fait le point et on y voit de nouveau clair à travers les petites lunettes rouges. Lunettes ? Je ne sais pas d'ou je sors ce mot, mais il est plutôt rigolo, alors je vais le garder.

Je fais tourner le corps sur lui même, pour essayer de retrouver la sensation bizarre d'après la chute. L'intelligence du vieux mort me dit que ça s'appelle vertige et j'adopte le mot comme les lunettes. Vertige est une sensation très amusante, et je veux réessayer.

Tourne tourne tourne ! De plus en plus vite et... OOooooh ! Le pieds s'emmêlent et le vieux s'écrase par terre ! BIM ! Waw ! Vertige est revenu, mais reparti juste après. Boudeuse, je relève les yeux, bien décidé à relancer le processus une troisième fois mais... Lanterne. Lumière. Abigail.

Abigail ? Mais bon sang oui, Abigail ! Il faut que j'aide ma pas débrouillarde de soeur à se sortir de là, ou elle n'osera jamais faire un pas dehors. Je me remémore l'ombre qui nous a donné le défi de ramener la lumière. Peut être qu'elle tiendra parole et nous donnera des bonbons !

En riant, je m'empare de l'objet et jette le vieux en courant dans les escaliers ! Vite ! Abigail ! Les Bonbons ! Gagner le jeu !!

( Monsieur Truc )

Un corps. Des os minuscules en bâtons d'allumettes et voilà que je fais feu de tout bois. J'ai traversé les pièces au pas de course, comme pour tester cette sensation étrange. Comme une grande lassitude physique. Fatigue ? J'ignore ce mot mais j'épingle mentalement la sensation comme quelque chose de désagréable et d'agréable à la fois, une étrange mixture paradoxale et épicée sur le bout de la langue.

J'ai bondi de meubles en meubles, prés des braises, toujours plus prés, un peu plus prés, jusqu'à en roussir la queue de mon hôte sur le bout de ses langues de flammes, puis j'ai sifflé sur le balcon prés du vide, à cheval entre l'espace plein et l'espace vide, comme pour défier l'air et l'espace d'oser m'affronter, puis j'ai roulé-boulé dans les escaliers à la recherche de mon équilibre et de ma santé mentale.
Pfiouf. Voilà qui est... Fatiguant.

J'ai heurté un grand objet mou dans ma descente. Rose, poilu et mou. Il ne me reste qu'une chose à faire pour affronter le monstre. Mordre de toutes mes maigres forces.


RARGN !

Non. Raté. Le vieillard est déjà reparti en trombe.
Et moi je reste avec ma queue entre les jambes, tremblant de l'obstacle géant et rose. Rose ?! Vous imaginez l'horreur ?

Voilà une couleur des plus intimidantes.

[ Nox ]

[venu de ]

Voilà.
C'est ici qu'il faut passer. Je sens le courant d'air, très froid, oui, mais c'est le seul endroit où l'air semble vraiment mobile, en dehors de cette grande ouverture par laquelle la grande chose-enveloppe surpeuplée vient d'entrer.
Ces crétins sont foutus de nous écraser, avec leurs grands pieds.
Il est temps de filer.

Mon petit museau sensible renifle l'air venu de la fissure, une fissure trop étroite pour le grand machin à grands pieds, c'est très bien.
Pas de temps à perdre, et rien perdu ici, à part trop de temps, déjà.
Je dégage.

[vers ]

[ Nox ]

Voilà.
C'est ici qu'il faut passer. Je sens le courant d'air, très froid, oui, mais c'est le seul endroit où l'air semble vraiment mobile, en dehors de cette grande ouverture par laquelle la grande chose-enveloppe surpeuplée vient d'entrer.
Ces crétins sont foutus de nous écraser, avec leurs grands pieds.
Il est temps de filer.

Mon petit museau sensible renifle l'air venu de la fissure, une fissure trop étroite pour le grand machin à grands pieds, c'est très bien.
Pas de temps à perdre, et rien perdu ici, à part trop de temps, déjà.
Je dégage.

[vers les escaliers  ]

Le feu s'est propagé à cette salle.
Plus question de s'y aventurer avec un corps sous peine de rôtir en quelques dizaines de secondes.

Les meubles s'écroulent, rongés par le feu et la fumée se fait toujours plus épaisse.

Maintenant il est trop tard : bientôt le phare ne sera plus qu'une grande torche plantée dans la neige.